Réducteur

Le réducteur du treuil est une boîte de vitesse composée d'une vis et d'une couronne contenus dans un carter rempli d'huile. Le fonctionnement en est relativement simple : Lorsque la vis effectue un tour de rotation, la couronne avance d'une dent et l'arbre entraîné par celle-ci effectue une rotation d'un angle égal à 360° divisé par le nombre de dents portées par la couronne. Si la couronne porte 43 dents, il faudra que la vis effectue 43 tours pour que la couronne effectue une rotation complète. Le rapport du réducteur sera dans ce cas de 1/43. Pour assurer la lubrification de l'ensemble, la couronne baigne généralement dans l'huile du carter et par sa rotation ramène de l'huile sur la vis.

Rotor

Partie mobile d'un moteur composée de feuilles de fer collées. Le rotor est soit équipé de logements destinés à accueillir le bobinage de l'induit des moteur à courant continu, soit pourvu d'encoches contenant des barreaux en cuivre ou en aluminium formant une sorte de cage d'écureuil dans les moteur à induction alternatif.

Sélecteur d'étage

Dispositif mécanique, electromécanique ou actuellement électronique destiné à renseigner l'algorithmes de la manœuvre de la position exacte de la cabine. Lorsque ce sélecteur se déregle, on entend souvent les gens dire : "l'ascenseur perd la mémoire !".

Serrure de verrouillage

Dispositif installé sur une porte palière et destiné à interdir l'ouverture de celle-ci lorsque l'ascenseur n'est pas présent à l'étage.

Servofrein

Mécanisme composé de pignons et d'un secteur de roue dentée. Celui-ci, commandé par un moteur est destiné à actionner le mécanisme de défreinage des machoires de frein. Le servofrein a depuis été remplacé par l'électrofrein.

Seuil de sécurité

Dans le cas de cabine sans porte de cabine et pour éviter le coincement des pieds des utilisateurs entre la face lisse et la cabine, un dispositif d'arrêt d'urgence est installé sur le seuil du plancher de la cabine. Ce dispositif est soit un seuil rétractable équipé d'un contact de sécurité, soit un rayon photo-électrique. Lorsque ce dispositif est interrompu pendant la marche de l'ascenseur, une mémorisation est faite au niveau de l'appareillage pour interdir tous redémarrage intenpestif de l'ascenseur contre la volonté de l'utilisateur présumé coincé.

Soupape de descente manuelle

Dans le cas d'une centrale hydraulique, soupape, généralement peinte en rouge et destinée à faire descendre l'ascenseur en cas de panne de courant.

Stator

Partie fixe du moteur à induction alternatif composée de feuilles de fer collées. Le stator est destiné à diriger le champ magnétique créé par le courant traversant les enroulements qui sont insérés dans ses encoches.

Suspension cabine

Cadre rigide composé de poutrelles en acier et destiné à accueillir la cabine. Ce cadre est suspendu dans la gaine par les câbles de traction. Des coulisseaux épousant la forme des guides de cabine et fixés à la suspension assure le déplacement parfait de la cabine. Note : On donne aussi à la suspension de cabine et à cause de sa forme particulière le nom d'étrier.

Système de traction

Voir treuil et centrale hydraulique


Tambour de frein

Pièce cylindrique fixée solidement sur l'axe de la vis du treuil. Lors de l'arrêt de l'ascenseur, les machoires de frein sont appliquées fermement sur celui-ci pour immobiliser l'ascenseur.

Tambour de traction

Le tambour de traction est une pièce cylindrique creuse équipée de 2 gorges en forme de pas de vis. 2 câbles de traction sont fixés au tambour et à la suspension cabine, 2 autres au tambour et au contrepoids . Lorsque le tambour, commandé par le treuil tourne, les câbles, du côté de la cabine, s'enroulent et font monter celle-ci pendant que les câbles, du côté du contrepoids, se déroulent et le font descendre. Le tambour a été remplacé depuis par une poulie de traction

Thyratron

Grosse ampoule électronique (tube à vide) de type triode ( une anode, une cathode et une grille ). Elle fût détronée par le thyristor. Son principe de fonctionnement ne différait pas beaucoup du thyristor sauf que l'amorçage se faisait en appliquant une tension continue suffisante entre la grille et l'anode.

Thyristor

Interrupteur électronique composé d'une anode, d'une cathode et d'une gâchette. Le principe en est simple : Lorsqu'une tension électrique continue et positive est appliquée à l'anode du thyristor, celui-ci se trouve en condition de conduction mais ne conduit pas. On provoque l'amorçage du thyristor en faisant circuler pendant quelques microsecondes un faible courant entre la gâchette et la cathode. A ce moment le thyristor restera en conduction jusqu'a ce que le courant qui circule entre l'anode et la cathode soit inférieur au courant de maintien de conduction. Les thyristors sont généralement utilisés dans les régulateurs de courants continus.

Transistor de forte puissance

Le transistor existe depuis 1956. Cependant ce n'est que depuis une quinzaine d'années que l'on trouve dans le commerce des transistors conçus pour des tensions de l'ordre de 600 volt. Actuellement il est courant de fabriquer des transistors de 400 ampères résistants à des tension de 1600 volt.

Treuil

Machine composée d'un dispositif de freinage et d'un moteur et destinée à actionner les câbles de traction de l'ascenseur. On distingue trois types de treuil : Les anciennes machines à tambour de traction. Les machines, équipées d'un réducteur, appelées Geared (avec boîte de vitesse). Les machines à traction directe (sans boîte de vitesse) sont appelées Gearless. Ce sont les plus modernes et les plus performantes.

Type de manœuvre

Voir à manœuvre.

 

Type de traction

Les ascenseurs modernes utilisent actuellement deux systèmes de traction : Le treuillage, qui consiste à déplacer l'ascenseur à l'aide de câbles actionnés par une machine que l'on appel : " treuil " et l'énergie hydraulique, qui consiste à pousser l'ascenseur vers le haut à l'aide d'un piston actionné par une centrale hydraulique.

Type de trafic

Dans les immeubles équipés d'une batterie d'ascenseurs, la gestion du trafic est déterminée par des critères préselectionnés par le constructeur d'ascenseurs. Ceux-ci prennent généralement en charge le trafic normal, le trafic léger (ou de nuit), le trafic lourd en montée (le matin lorsque le personnel arrive au travail, appelé aussi "pointe montée") et le trafic lourd en descente (à la sortie des bureau). La selection de trafic, qui avant se faisait manuellement par un préposé, se fait maintenant automatiquement par des dispositif pèse-charge et des compteurs d'appels aux étages.


© Guilleaume Alain